____________________________________
Un touriste » airbnb « rapporte plus qu’un locataire. À Bruxelles, des propriétaires l’ont bien compris. Comme à Paris, Berlin ou Amsterdam, la plateforme ne tue pas seulement l’hôtellerie, elle flingue aussi le logement. C’est Le Vif qui l’affirme dans un article qui fait le point et donne la position de la Région.
Le site “InsideAirbnb” recense 4.903 annonces pour des logements touristiques à Bruxelles, Airbnb en revendique plus de 6 000. Cela fait autant de vrais habitants en moins. « Quand les habitants partent, les commerçants locaux commencent à fermer et ceux qui restent vivent un enfer », dépeint le cabinet Vervoort. Et si on continue de retirer des logements du parc immobilier, les prix vont grimper.
La Région oblige dorénavant de déclarer son activité aux autorités, d’obtenir le feu vert des pompiers, une attestation de conformité de l’urbanisme, l’accord des éventuels copropriétaires. Elle n’a pas voulu interdire, mais encadrer. Une amende de 250 à 250 000 euros pend au nez des réfractaires. Encore faudra-t-il les coincer. » Qui va contrôler ? L’inspection du logement a autre chose à faire ! » a reproché Alain Maron, député Ecolo.
Je crois que Bruxelles dramatise les retombées d’Airbnb. Il y a toujours une crainte de la nouveauté. Il y a aussi des cotés positifs, car cela incite les particuliers a mettre leur logement à neuf et on touche aussi une toute autre clientèle qui n’aime pas l’hôtel. Si Bruxelles met trop d’obstacles à l’offre d’Airbnb, Bruxelles va être à la traîne au niveau touristique. De plus Bruxelles s’oppose ainsi à une économie participative que l’on ne peut plus freiner. Il y a aussi dans le chef des propriétaires actuellement une crainte de louer un logement sous un contrat de bail de résidence principale, car il y trop d’abus et le propriétaire devient de plus en plus démuni et la justice est si lente.