__________________________________
C’est la DH qui interroge dans un édito bien senti de Géry De Maet.
Il rappelle que c’est dans les années 70 que s’est développé l’exode urbain. Les citadins sont partis à la campagne pour y chercher le bon air et la douceur de vivre qui leur manquaient en ville. Souvent aussi à cause du prix des logements à Bruxelles.
Quand ils ont commencé à se farcir les bouchons tous les matins, leur rêve a commencé à se teinter de gris. Mais la ville s’est vue dépeuplée durablement de sa classe moyenne, qui n’y vient plus que pour travailler, sans y payer ses impôts, mais en profitant des services qu’elle offre.
Et de conclure: “Si certains d’entre eux décidaient de revenir habiter en ville, cela leur éviterait le stress quotidien des embouteillages et cela rapporterait de l’argent à des communes désargentées”.
On ne demande pas mieux ! Mais si les autorités font tout pour faire fuir la même classe moyenne au motif de tourisme, économie, voiture-reine, on-a-toujours-fait-comme-ça, c’est-pas-moi-c’est-l’autre et ainsi de suite, il ne faut pas s’étonner de la situation.
Je suis Bruxellois depuis plus de 30 ans et je ne songe qu’à une chose : fuir cette ville qui semble irrémédiablement perdue et soumise à des forces malveillantes et des enjeux qui ne la concernent pas.