Les locations touristiques en question

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La chute temporaire du tourisme à Bruxelles, remet au devant de la scène la question de la part de logements entiers qui échappent au parc immobilier bruxellois parce que consacrés à un l’hébergement touristique de courte durée. Les hôteliers invoquent la concurrence déloyale. Les candidats locataires se plaignent de la diminution de l’offre qui renchérit les loyers. Les riverains regrettent de ne plus avoir de vrais voisins mais des fêtards. Et les propriétaires de B&B en viennent à se demander si cela ne leur rapporterait finalement pas plus d’avoir de locataires locaux à long terme.

Selon Le Soir, la ville de Berlin a tranché : elle vient d’interdire Airbnb. Berlin « voit d’un mauvais œil le succès de la plate-forme Airbnb qui menace l’effondrement de tout un pan de l’économie locale. Désormais, elle n’autorisera plus que la location de chambres dans des habitations déjà occupées. Les propriétaires d’appartements qui ne se soumettront par à la législation risqueront une amende de 100.000€ ».

Quelle sera la réaction de la Région de Bruxelles qui vient de légiférer en la matière et qui se trouve confrontée à la même problématique dans une ville qui manque cruellement de logements ?

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