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C’est l’OCDE qui l’affirme. Neuf pays ont réussi à améliorer les résultats de leurs élèves les plus faibles entre 2003 et 2012. “Des pays qui ont peu de choses en commun pourtant (Allemagne, Mexique, Russie, Turquie entre autres), ce qui démontre que tout le monde peut y arriver, ” s’il fait une priorité de la politique d’éducation, avec des ressources supplémentaires”.
Les causes de décrochage sont connues: jeunes issus de l’immigration plus exposés, méconnaissance de la langue parlée à l’école, redoublement. “Les résultats scolaires sont aussi influencés par les établissements qu’ils fréquentent”, note aussi l’OCDE. Et “les ressources des écoles et les pratiques organisationnelles sont aussi liées aux faibles performances des élèves”, précise l’organisation. D’après les calculs (théoriques) de l’organisation, les pays développés pourraient multiplier par 1,5 leur PIB d’ici 2030, si tous les élèves sans exception parvenaient à acquérir le bagage minimum de compétence.
“Lutter contre les faibles résultats scolaires est peut-être onéreux mais s’avère rentable à long terme”, juge l’OCDE. Les faibles niveaux de compétences limitent l’accès à l’emploi et augmentent les risques liés à la santé. À long terme, c’est la croissance économique et l’équité sociale qui trinquent. Vous en saurez plus dans L’Echo, notamment à propos de l’échec du décret mixité.
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