____________________________
Lorsque les banques font du profit, elles les distribuent à leurs actionnaires. Lorsqu’elles sont au bord de la faillite et « trop grosses pour tomber », l’Etat vole à leur secours avec notre involontaire contribution. On a fini par s’habituer à ce principe contraire au libéralisme économique et aux lois du marché.
Mais voilà qu’on apprend par Le Vif qu’il est envisagé de considérer BNP Paribas comme « une banque en difficulté » malgré les deux milliards d’euros de dividendes versés par la filiale belge de BNP Paribas à sa maison-mère française en 2015.
Pourquoi cette éventualité est-elle évoquée au gouvernement fédéral ? Parce qu’elle permettrait de répondre à une demande de BNP Paribas (où l’Etat belge est actionnaire principal avec 10,26% de parts) de se débarrasser plus facilement de ses travailleurs de plus de 55 ans, voir même de 50 ans … Tout cela alors que le ministre des Pensions voudrait repousser l’âge de la retraite à 67 ans ! Rien n’est décidé, mais le simple fait de l’envisager est plutôt surprenant.