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L’état de délabrement des tunnels de la capitale présente un avantage non négligeable : il oblige (enfin) les décideurs politiques à imaginer un programme à long terme pour la mobilité à Bruxelles. Il ne s’agit pas seulement d’entretenir le réseau hérité de la génération “tout à l’auto”, mais de préparer l’avenir et d’assurer la difficile transition.
Christophe De Caevel dresse une très intéressante synthèse pour Trends-Tendances.
Elle vaut la peine d’être lue intégralement, mais en voici deux extraits.
“ Les velléités de la SNCB d’augmenter les tarifs en heures de pointe ne vont pas inciter les navetteurs à abandonner leur voiture, tandis que le RER – qui devait être la solution – subit un flagrant déséquilibre communautaire.”
“ Et qui va payer les infrastructures ? La Flandre ne veut pas entendre parler d’un péage, estimant qu’avec la nouvelle loi de financement, les Flamands paient déjà suffisamment pour la mobilité à Bruxelles. C’est à peine mieux du côté wallon, où la taxation au kilomètre a spécifiquement été rejetée dans l’accord de gouvernement afin de ne pas défavoriser les zones rurales, terreau électoral du cdH.”