Le mur qui sépare les Bruxellois

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Plus dures à abattre que le mur de Berlin, les barrières physiques cumulées entre écoles francophones et néerlandophones de Bruxelles feraient deux kilomètres de long. C’est le “Groupe du vendredi” qui l’affirme sur RTL.

La plateforme trilingue, composée de citoyens de 25 à 35 ans, entend alimenter le débat d’idées. Trop d’obstacles physiques, mais aussi administratifs, empêchent les échanges entre les deux systèmes d’enseignement qui coexistent dans la capitale, selon le think tank, qui appelle sa génération à “détruire les murs”.

Soutenus par la Fondation Roi Baudouin, ces jeunes bruxellois se réunissent pour réfléchir à des solutions inventives pour les défis de demain.  Ils livrent notamment une réflexion et des recommandations concrètes pour évoluer vers des écoles multilingues. Politico s’étonne aussi de cette situation surréaliste qu’il qualifie de “Belgian Cold War”.

 

1 réflexion sur « Le mur qui sépare les Bruxellois »

  1. LM

    Cet article me donne envie d’apporter mon humble contribution en ébauchant une idée de solution. Il ne faut pas croire au miracle d’avoir, tout de suite, des jeunes de 18 ans avec un CESS en poche et une parfaite connaissance des 2 principales langues nationales. Pourquoi ne pas commencer, comme cela se fait déjà partiellement en Wallonie ( où ça “marche” ! ), par organiser TOUTES LES ECOLES FRANCOPHONES pour qu’elles puissent offrir un enseignement en immersion néerlandais? Pourquoi ne pas faire de même avec TOUTES LES ECOLES NEERLANDOPHONES, pour qu’elles puissent, elles aussi, offrir un enseignement en immersion français? Si pas toutes les écoles, du moins quelques-unes. Ce n’est quand même pas normal que, actuellement, des parents francophones soient obligés de mettre leurs enfants dans des écoles néerlandophones pour qu’il soient bilingues. Ce serait, je pense, une belle solution pour notre région de Bruxelles-Capitale, heureusement bilingue. Quelle richesse que d’être polyglotte !!!

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