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A ce prix historiquement bas, les énergies alternatives naissantes pourraient ne plus être compétitives et les réserves du précieux pétrole s’épuiser plus rapidement.

La baisse des prix du pétrole n’est-elle pas une bonne occasion de donner un coup de pouce à la fiscalité écologique ? en vue de soutenir les énergies alternatives, qui limitent notre dépendance et qui sont créatrices d’emplois non délocalisables.

Bruxelles et le fédéral – à la recherche de financements pour leur politique de mobilité (tunnels, RER, bus électriques, métro, …), oseront-ils récupérer une partie de cette baisse du prix du pétrole à la pompe ?

«Si une partie de cette baisse était réorientée vers la fiscalité écologique, cela donnerait envie aux investisseurs de se tourner davantage vers le financement de la transition énergétique». C’est Bruno Léchevin, président de l’Ademe* qui affirme cela dans un article du Journal de l’Environnement. « Parier sur des énergies fossiles durablement basses serait une erreur totalement inacceptable».

* l’Agence (française) de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.