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On ne peut s’empêcher d’y penser par les temps qui sont les nôtres. Depuis la fin du modèle soviétique, il n’y a plus qu’un modèle: le capitalisme occidental. Jusqu’ici son « efficacité » lui a permis de s’étendre à la planète entière sans que (presque) personne ne s’y oppose. Le spectacle de l’abondance, de la liberté et des mœurs des démocraties de marché sont sur les écrans de milliards d’êtres humains qui aspirent à en jouir. « Vivre libre et faire fortune ». Seul le monde arabe semble encore, en partie, résister à ce modèle de modernité

Nous y voilà. Il y aurait bien une résistance à la modernité occidentale, qui croyait marquer la fin de l’Histoire et se croyait universelle. L’alternative Daesh est évidemment peu séduisante, un retour vers l’obscurantisme et la soumission de populations entières aux dogmes d’une religion révélée manipulés par des intégristes sans scrupules.

Jacques Attali énonce sept évolutions possibles pour la modernité d’ici 2030, dont celle « de l’altruisme, qui fait du bonheur de l’autre la condition du sien ‘’ dans un essai interpelant intitulé  » Histoire de la modernité – ou comment l’humanité pense son avenir ». J’en conseille très vivement la lecture. Et si vous êtes pressés lisez les quatre derniers chapitres qui font 100 pages ou alors en une page, la synthèse de Bruno Peeters pour Crescendo.

Jacques ATTALI – Histoire de la modernité – Ed. Flammarion 7€ chez votre libraire ou à la FNAC