street art
“L’art sauve le monde” répond le prince dans L’Idiot de Dostoïevski, à moins que ce soit “La Beauté qui sauve le monde”. Mais peut-être est-ce la même chose ?
On peut ne pas y croire, mais en ce début d’année, c’est un espoir. Les régimes fascistes et totalitaires ne s’y sont jamais trompés en détruisant “l’art dégénéré”, “l’art bourgeois” ou “l’art impie”. Daesh n’est pas en reste à Palmyre, à Mossoul et ailleurs.
En toute période de transition, on voit surgir les frustrés, les laissés pour compte, les désoeuvrés, les barbares qui sommeillent dans toute société. Le chaos est propice à l’émergence du repli identitaire, du nihilisme et de la brutalité.
Depuis la préhistoire, ” l’art est un effort pour créer, à côté du monde réel, un monde plus humain “(André Maurois).
art urbain d’Ernest Pignon Ernest, Bonom et Banksys
Et à côté du Banksy, il y a un Whils! 🙂
C’est magnifique Yvan. Merci de nous rappeler cela.
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Entièrement d’accord avec vous Théo….voir les intellectuels qui encensait le régime communiste et Staline dans les années 60/70….et tous les gens connus(écrivains,acteurs ,chanteurs, artistes en général)
qui prennent position publiquement pour des causes dont ils ignorent tout !
Cher Yvan,
Cela me semble malheureusement bien optimiste de croire cela tant les exemples ne manquent pas d’horreurs commises par des gens très cultivés. Sans parler d’artistes géniaux qui se sont fourvoyés dans les pires idéologies alors que, par ailleurs, des gens parfaitement incultes résistaient courageusement…
Plus modestement, apprendre à aimer le réel pour sa complexité et son impureté me semble plus indiqué pour sauver l’humanité de ses emportements dévastateurs. Ce qui n’interdit pas de rêver à un monde meilleur pour autant qu’on se garde d’imposer ses idéaux aux autres.
Pour sauver le monde l’homme ne devrait-il pas avant tout apprendre à se méfier de lui-même?
Bonne année quand même !
Amicalement,
Théo
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