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Comme l’affaire Dutroux en son temps, la crise sécuritaire va contraindre la Belgique fédérale à un examen de conscience qui devrait conduire à d’ultimes (?) réformes institutionnelles.
De Morgen ose soulever les tabous des deux communautés dans un article traduit par Daardaar.
« La réponse du monde politique flamand à la crise sécuritaire de Bruxelles est simple : rassembler les 19 communes bruxelloises et fusionner les zones de police. Le deuxième volet du débat l’est beaucoup moins : pour la Flandre, la perspective d’un élargissement de Bruxelles est irrecevable tout comme de confier à la Région bruxelloise l’entièreté des compétences communautaires dont l’enseignement, même avec des garanties solides au niveau de la qualité et de la pérennité de l’enseignement néerlandophone dans la capitale. »
Il faut lire l’article complet mais en voilà déjà la conclusion : « Continuerons-nous à former de petites bombes à retardement, juste parce qu’il serait inadmissible que Bruxelles devienne un état fédéré à part entière ? »