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La très respectable Bourse de Bruxelles – ainsi qu’Euronext et les Bourses de Paris, Amsterdam et Lisbonne – s’est retrouvée assise sur le banc des accusés aux côtés de Virtu, un spécialiste du sulfureux “trading à haute fréquence”.
Pour réaliser un million de transactions réelles, Virtu utilisait un algorithme qui a émis 313 millions de messages, sous forme d’ordres annulés ou modifiés en moins de 10 millisecondes. Il feignait être prêt à acheter ou vendre à une multitude de prix différents, pour annuler ensuite la transaction proposée. C’est cela qui conduit à des effondrements du marché : les algorithmes parviennent à véritablement deviner avec justesse si le prix est à la hausse ou à la baisse et… se précipitent alors en masse dans la direction qui rapporte.
Or, Virtu n’a pu faire cela que parce que Euronext ne le pénalisait pas. La régulation des marchés – qui est supposée résulter de la loi de l’offre et de la demande – s’en trouve sérieusement remise en question en saurez plus ICI
Yvan, Le lien ne fonctionne pas… Meilleures salutations, Paul