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Rudi Vervoort n’est pas seul à la manœuvre. Laurette Onkelinx – qui l’a mis en place – le surveille de près au travers du chef de cabinet qu’elle lui a imposé. Yves Goldstein travaille avec elle depuis 15 ans. C’est un homme de parole et un bosseur fou, mais on lui reproche « sa prise de pouvoir tant à l’égard de Rudi Vervoort que des autres chefs de cabinet ».
Laurette serait-elle le vrai ministre-président ?  Rudi Vervoort le reconnaît sans ambages dans une interview de La Libre qui l’interroge aussi sur divers grands projets à l’occasion de la fête de l’Iris.

Véronique Lamquin a mené sa petite enquête pour le journal Le Soir et livre des conclusions qui mettent l’appétit de pouvoir de Laurette et la « machine de guerre du PS » en évidence. Mathieu Colleyn épingle dans un autre article de La Libre, les conséquences des mauvais sondages et « un manque de leadership (de Rudi Vervoort) constaté jusque dans l’attitude du cabinet du ministre-président qui n’hésite pas à contredire le boss en public ».

Il nous revient que si l’entente en conseil des ministres est plutôt bonne, les ministres non membres du PS déplorent la mainmise de l’appareil du parti socialiste sur de nombreux dossiers et son attitude conservatrice qui freine des dossiers importants.