Le confédéralisme est la solution pour la Belgique

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Qui dit cela ? Le président du sénat, Siegfried Bracke (N-VA) dans une interview de David Coppi dans Le Soir. Autant savoir et défendre la place de Bruxelles dans cette hypothèse.

Extraits:
« Je suis convaincu que le confédéralisme est la solution pour la Belgique. Ce qui n’empêche pas mon parti de participer activement au gouvernement fédéral centré sur le socio-économique. Le confédéralisme permettra à la Flandre, la Wallonie et Bruxelles d’être plus prospères, dans le cadre européen.
– Que ferons-nous encore « ensemble » ?
La politique européenne. La Défense « nationale », comme on dit du côté francophone. Des aspects de la Justice. Dans le cadre européen. Ce sera cohérent, efficace.
– La Flandre ne s’imagine pas dans le futur sans Bruxelles…
Non.
– Ce serait une possibilité vers le confédéralisme ou l’indépendance.
Oui, mais une possibilité stupide. On ne lâche pas la capitale de l’Europe.”

3 réflexions sur « Le confédéralisme est la solution pour la Belgique »

  1. claude hertveldt

    Il faut combattre ce gouvernement et ne pas relacher la pression sur le MR qui est le fossoyeur francophone du pays et notre premier ministre est ébloui par son arrivisme politique

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  2. Brigitte Vermaelen

    Le confédéralisme plus efficace ! Un exemple : alors que péniblement on tente de mettre sur pied un niveau européen pour la recherche universitaire pour atteindre une masse critique suffisante par rapport à des pays comme les USA ou la Chine, les Flamands du gouvernement fédéral (nva, cdnv et open vld) trouvent plus “efficace” de supprimer la recherche belge fédérale, en supprimant Belspo au profit de sous-unités régionales ! Pour des raisons idéologiques, la Belgique représente une unité trop grande en termes d’efficacité…. Et ce avec l’aval du MR, n’y a-t-il pas de quoi rire ?
    Une question : la Communauté germanophone ne trouve pas de place dans le discours de la nva. Pourquoi ? Selon quels critères la Communauté flamande serait-elle la seule, avec la Communauté francophone (FWB), à pouvoir aspirer légitimement à davantage d’indépendance, voire à l’indépendance ?
    Une réflexion : la délocalisation en cours du stade de foot national du Heysel, situé en Région de Bruxelles-Capitale, sur un territoire flamand (le parking C) pour deux matches de l’Euro 2020 (l’avenir de ce stade est pour le reste complètement incertain) montre l’importance du déni de réalité de nos décideurs bruxellois en place par rapport aux volontés flamandes visant à la désintégration du pays.
    Encore une fois, les francophones ne récolteront que ce qu’ils ont semé par un calcul à court terme, sans vision stratégique. Je n’ai en tout cas à ce jour entendu aucune parole forte exigeant un statut autonome pour la RBC, ou tout autre scénario alternatif argumenté avec une vision pour Bruxelles, de la part de nos irresponsables politiques bruxellois francophones. Si les citoyens ne s’emparent pas eux-mêmes de cette question de l’avenir de la Région bruxelloise, il y a gros à parier que les plus forts et les plus proactifs décideront à notre place, à savoir la Flandre.

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  3. Mintiens

    Longtemps j’ai cru, dans le grand mouvement ambiant de l’internationalisation des relations mondiales et dans l’espacement progressifs des frontières au niveau de l’ Europe, au non sens que représentait la persistance des particularismes locaux; particulièrement dans les pays devenus “petits” en raison de l’évolution générale mondiale ( le basculement des puissances démographiques et économiques). Apparemment la sociologie vécue donne tort à cette croyance. Et dans ce mouvement apparemment paradoxal, ce n’est pas seulement la Flandre qui est concernée. Tout le monde connait les mouvements de replis identitaires et sous-régionaux culturels et économiques que connaissent non seulement les pays d’Europe mais le monde entier. Il faudra donc encore quelques temps vivre avec les fanatismes sous-régionaux et leurs payer le tribut souvent très lourds de toutes natures issus, non pas de fiertés plus ou moins justifiables, mais surtout de rejets, d’égoïsmes et de haines des “autres” et des “voisins” .
    Le bel idéal universaliste et la solidarité de l’espèce humaine en proie à des dangers bien plus colossaux qui menacent l’espèce humaine elle-même …. devra encore attendre …. sinon subir les catastrophes imminentes devenues infiniment probables.
    On est stupéfait devant l’aveuglement des responsables qui nous gouvernent … quels que soient leurs niveaux

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