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Pendant qu’Yvan Mayeur pense à un petit train touristique pour sillonner le centre ville (à 5km/h ?) et que la STIB y expédie de grands bus articulés (au mazout) avec chauffeurs, Singapour se projette dans l’avenir et lance le 5 janvier ses premiers transports publics de surface sans chauffeur. C’est depuis 2010 que l’Agency for Science, Technology and Research de la Ville Etat prépare cette révolution avec la Nanyang University. La navette circule à 20 km/h, les tests sont concluants et la sécurité plus grande qu’avec un chauffeur. Le temps est venu de mettre les premières routes en oeuvre. La brève vidéo est impressionnante (… sorry pour l’inévitable pub).

Des véhicules partagés individuels circulant en sous sol à partir d’une série de stations urbaines liées au mini métro (type VAL) sont aussi à l’étude et des synergies entre l’Etat et le privé se sont concrétisées. Singapore Autonomous Vehicle Initiative (SAVI), va explorer les possibilités technologiques pour y parvenir.

La capitale de l’Europe ne dispose pas de matières premières, mais bien de matière grise.
Avec la collaboration de l’Europe et de ses universités, Bruxelles se donnera-t-elle les moyens d’être pionnière dans des modes de transports publics capables de révolutionner l’accessibilité et d’assurer la récupération de ses espaces publics au profit de la qualité de vie des citadins ?