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Bruxelles déborde d’habitants et le logement (insuffisant) est hors de prix. Les Bruxellois vont donc s’installer dans les communes de la périphérie.
La Flandre, qui parlait jusqu’ici de « francisation » de la périphérie pour désigner ce phénomène, se trouve aujourd’hui face à une population bigarrée, aux origines multiples, et qui le plus souvent parle une langue étrangère à la maison. On ne parle donc plus de « francisation », mais bien de « dénéerlandisation ».
Les expats boudent le néerlandais, non à cause d’une allergie à la langue de Vondel mais parce qu’ils rejettent les mesures édictées par le Nord pour imposer à tout prix l’unilinguisme flamand. Le constat n’émane pas du centre d’études des FDF mais de Rudi Janssens, professeur à la Faculté de philo et lettres de la VUB et chercheur au Brio (Brussel informatie en onderzoek centrum). Cette étude rappelle que 61,6 % de la population bruxelloise est d’origine étrangère, contre environ 16,2 % dans le Brabant flamand (extraits Le Soir).
La Communauté flamande ne pratique pas une politique d’intégration mais d’« inburgering » (intégration civique). Les expats en sont dispensés mais sont invités à suivre librement des cours de néerlandais.
Si vous êtes intéressés par ces problématiques, nous avons rassemblé ICI quelques extraits de presse significatifs