La « suédoise » livrera-t-elle un nouveau plan de survol ?

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Dans une interview exclusive réservée à ses abonnés, La Libre interroge Rudy Vervoort à propos de ses craintes quant aux relations de la Région avec le futur gouvernement fédéral. Le survol de la ville, Beliris, le Ring, le Musée d’Art Contemporain, le stade foot, autant de sujets pour lesquels Bruxelles a besoin de la bonne volonté du fédéral, voire du gouvernement flamand.

(extraits)

(…) C’est l’absence du PS au gouvernement qui vous fait craindre pour les relations entre le fédéral et la Région bruxelloise ?
Bruxelles est au centre du jeu. Je ne vais pas me replier sur mes terres et entrer en résistance. Une coopération loyale est un impératif pour la capitale. Mais ça ne va pas être un long fleuve tranquille, je ne suis pas naïf. Il y a des dossiers importants qui impliqueront une collaboration. La N-VA a déjà indiqué qu’elle ne voyait pas l’utilité d’un musée d’art moderne à Bruxelles. Nous verrons.

La volonté était présente avant le 25 mai. C’est toujours le cas ?
C’est ce qu’on verra. Idem pour Beliris. J’écoute ce qui est dit. Pour le stade de football, on verra, pour l’élargissement du ring, on verra. Je suis curieux de voir comment le ministre N-VA de la Mobilité en Flandre entrevoit une discussion avec Bruxelles.

Heureusement que l’Open VLD et le CD&V sont dans votre majorité régionale pour créer des ponts avec la Flandre.
(Silence…) C’est idem pour le survol de Bruxelles. Je lis qu’on va vers le moratoire sans autres mesures : c’est une capitulation et une catastrophe pour les Bruxellois. En clair, on revient à la situation d’avant et on enterre le dossier. On ne fait que transférer les nuisances ailleurs alors qu’il faut une solution d’ensemble. On ne parle plus de la nuit européenne, de l’autorité de contrôle. Ce n’est pas de bon augure. (…)

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