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L’enseignement fondamental est obligatoire, mais les Communautés française et flamande n’ont pas réussi à créer le nombre de places nécessaires pour y accueillir tous les enfants à la rentrée.
Côté enseignement néerlandophone les chiffres sont là. Selon la Lokaal Overleg platform (LOP) 1.515 enfants ne trouveront pas de place dans les écoles bruxelloises.
Côté francophone, la pénurie est là, mais on ne dispose pas de chiffres. La FAPEO relève cependant: ” A Bruxelles-Ville, pour la première fois, toutes les écoles de la Ville ont dû établir des listes d’attente. A Anderlecht, il y aurait 950 enfants placés sur liste d’attente “. La Fédération Wallonie Bruxelles conteste les chiffres.
Alors que les Etats Généraux de Bruxelles ont annoncé ce boom démographique il y a 6 ans déjà, les deux Communautés qui gèrent notre enseignement ne sont pas avérées capables de répondre à leurs obligations. Que vont faire les parents des enfants sans école dans l’enseignement obligatoire et en maternelle ? Qui va en assumer la garde lorsque les parents travaillent ?
Que ce soit volontaire ou non, les deux communautés n’encouragent ni l’une ni l’autre les habitants a rester a Bruxelles, puisqu’elle ne prévoient pas assez de places dans les ecoles, et que par ailleurs un enseignement adapté (a minima bilingue) n’est toujours pas vraiment d’actualité. Ceci sans compter le casse tête de l’entrée dans le secondaire francophone. Le choix laissé aux parents: déménager dans le Braband et venir encombrer encore davantage les routes le matin.
En reaction a ce désinteterêt des communautés pour Bruxelles, a quand une régionalisation de l’enseignement?