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C’est ainsi que Bart Sturtewagen – l’éditorialiste en chef du Standaard – définit l’objectif de la N-VA, dont le nom “Nieuwe Vlaamse Alliantie” recouvre aujourd’hui une réelle alliance flamande.
Le nouveau gouvernement flamand est un rassemblement inédit de nationalistes traditionnels, d’électeurs anti Belgique et de nouveaux venus libéraux anti Etat.
En embarquant le CD&V et l’Open VLD dans l’aventure la N-VA réalise « un projet que des générations de flamingants n’avaient jamais cru réalisable: voir le nationalisme flamand devenir de manière démocratique la force dirigeante de la Flandre ».
Reste à voir comment ces 3 partis, de culture si différente, vont pouvoir exister dans ce gouvernement et finalement présenter quels résultats à leurs électeurs dans 5 ans ?
Pour la N-VA, après des années de contestation du système, la meilleure manière d’arriver à ses fins semble être devenue de rentrer dans le système à tous les échelons de pouvoir.
Au niveau fédéral, il s’agira de rester en place le temps nécessaire pour le vider de son contenu et d’assister à son évaporation finale. « D’abord Anvers, puis la Flandre et ensuite la Belgique »
« Le choix étonnant du PS de se retirer derrière la Meuse avec le cdH montre que cette issue n’est pas impensable ».
Vous en saurez plus sur cette hypothèse en lisant l’éditorial de Bart Sturtewagen.
Effectivement, c’est encore un grand point d’interrogation pour la politique du pays mais les 03 parties devront tout de même trouver leur point commun