72.350 départs de Bruxellois vers le Brabant flamand

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Au cours des cinq dernières années, ce ne sont pas moins de 72.350 habitants qui ont quitté Bruxelles pour rejoindre les communes flamandes de la proche périphérie (où elles payent aussi leurs impôts …). C’est plus du double du nombre de mouvements en sens inverse.

C’est ce qui ressort d’une étude de la province du Brabant flamand publiée par Brusselnieuws et Le Vif 

On y apprend aussi qu’il s’agit de jeunes ménages – souvent avec enfants – qui bénéficient de hauts ou moyens revenus à Bruxelles. La grande majorité est au travail. Un tiers des navetteurs vers Bruxelles sont originaires du Brabant flamand. Fait nouveau : près de la moitié des « déménageurs » n’avait pas la nationalité belge à la naissance.
Il est aussi intéressant de noter que la plupart d’entre eux continuent à utiliser les infrastructures scolaires, les crèches et autres institutions sociales bruxelloises, alors que l’inverse reste rare.

Selon un correspondant, en Allemagne, une péréquation au profit du Land de Berlin a permis à la capitale de financer les services particuliers qu’elle rend à des personnes « étrangères »  à ce Land.

2 réflexions sur « 72.350 départs de Bruxellois vers le Brabant flamand »

  1. Edouard DE LOVINFOSSE

    L’exode des Bruxellois vers la périphérie peut s’expliquer sur base de l’offre en matière de logement (voir à ce sujet le numéro 3 des cahiers de l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse). Pour un prix équivalent, les logements sont nettement plus spacieux en périphérie que dans les 19 communes bruxelloises. On peut lire à la page 50 dans l’ouvrage précité que : “Les difficultés pour se loger selon certains standards propres à la classe moyenne apparaissent en effet clairement comme un des moteurs de l’exode urbain.”

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  2. Schoovaerts Danielle

    Les annonces immobilières qui figurent dans l’hebdomadaire flamand Brussel Deze Week sont révélatrices.
    Voilà un journal qui met l’accent sur les revendications des Néerlandophones de Bruxelles , les inégalités et injustices dont ils se disent être l’objet mais quand on consulte les annonces, il n’y quasi aucun bien à louer ni à vendre à Bruxelles.

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