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C’est le politologue Dave Sinardet qui l’affirme dans son analyse du scrutin de dimanche. Pour lui le système électoral particulier mis en place pour Bruxelles introduit une forme d’apartheid en interdisant la constitution de listes bilingues. Quasiment tous les responsables politiques bruxellois dénoncent cette anomalie … mais font peu de chose pour que leur parti présent au fédéral y mette un terme. Cette fois ils ont 5 ans pour montrer leur détermination.
“Maar eigenlijk is het kiessysteem in Brussel achterhaald. Het is een soort van apartheid. Het is toch absurd dat in een meertalige stad een tweetalige lijst niet mogelijk is. Alle studies wijzen uit dat die doorgedreven taallogica die in 1989 is ingevoerd sociologisch volledig is achterhaald. Het is perfect mogelijk om het kiessysteem te hervormen en toch de gegarandeerde vertegenwoordiging voor de Vlamingen te behouden.” (Dave Sinardet in Brussel Deze Week)
Les médias ne font pas grand chose pour aller à contre-courant de cette séparation: un “grand débat préélectoral entre candidats bruxellois” ne rassemblait que des représentants de partis francophones (Télébruxelles, Bozar, Le Soir).
Au lendemain des élections, Le Soir présentait “les résultats pour Bruxelles”: ne figuraient que les sièges francophones…
En outre, les négociations se font séparément entre partis néelandophones d’un côté et partis francophones de l’autre. Quelle presse dénonce cette aberration?
S’il n’est pas possible d’avoir des listes bilingues à Bruxelles, c’est à la demande des Neerlandophones qui craignaient que les partis francophones mettent des Neelandophones.
Changer le système c’est aussi supprimer les 2 collèges linguistique et la répartition 72-17 qui engendre une inégalité dans les votes nécessaires pour avoir un élu!