Comment mieux décourager les Bruxellois de travailler ?

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Un dernier sujet bien lourd avant la trêve des confiseurs.

Rien à mettre en place pour décourager les Bruxellois de travailler. Tout est déjà là.
Cela peut sembler poujadiste, mais regardez plutôt ceci :

– les entreprises bruxelloises payent 38% de taxes de plus que celles du Brabant flamand (enquête BECI dans FM Brussel). Ce sont surtout les communes qui ont la rage taxatoire pour arriver à équilibrer leur budget … mais en creusant le déficit de leur CPAS

– le statut des petits indépendants et des indépendants à titre complémentaire découragent l’esprit d’entreprise des Bruxellois (témoignage documenté de Marlène) et précipitent trop d’indépendants vers la faillite

– beaucoup d’indépendants vivent en-dessous du seuil de pauvreté et pas seulement pour cause de mauvais choix ou de mauvaise gestion

– un syndicat donne un conseil à une personne qui vient de perdre son emploi :
“Ne devenez pas indépendante, c’est difficile, restez plutôt au chômage”

– le différentiel entre l’indemnité de chômage et les plus bas salaires est très faible. Avec les frais que cela occasionne (déplacement, crèche, blanchisserie, …) et le passage à des tranches d’impôts supérieures par le cumul des époux, le système dissuade beaucoup de Bruxellois d’accepter un emploi

J’arrête. Ce n’est pas fini. Cela doit changer. Et vite.

Notre Ministre de l’Economie, notre Ministre du Budget, nos échevins du Commerce et des Finances, doivent prendre des mesures fortes et coordonnées pour inverser la tendance.

L’appel de 2012 de Marlène est pathétique. Lisez-le.
Il mérite plus qu’un accusé de réception du politique

Il faut des Etats Généraux de l’Economie bruxelloise.

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 Appel aux politiques: j’arrête mon entreprise!

« Je vis sous le seuil de pauvreté »
Ca y est. Hier, j’ai rempli le formulaire et sous la pluie je suis allée le déposer dans la boîte. Il est en route pour le Guichet d’Entreprises. Par ce bout de papier, je confirme ma décision de fermer ma société ‘Language Coaching’ à partir du 1 janvier 2013 suite à mon endettement auprès du fisc et de la caisse d’assurances sociales … (cela vaut la peine de lire toutes les causes de cette situation ICI)

Le piège du statut d’indépendant à titre complémentaire

J’ai fait le calcul: depuis 2010, il me reste 892€ par mois pour vivre, parce que j’ai voulu reconstruire mon activité profesionnelle en ‘bénéficiant’ du statut d’indépendante complémentaire en étant au chômage. Je dois payer 3 fois ce que j’aurais perçu de trop: à l’ONEM (chômage), aux contributions (taxes) et à la caisse d’indépendants (sécurité sociale). En fin de compte, il me reste beaucoup moins qu’un chômage complet. Kafkaïen?

J’explique ICI



Marlène

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Bedrijven in Brussel
38 procent meer belast dan in Vlaams-Brabant

FM Brussel/brusselnieuws.be – 13/12/2013

Brusselse bedrijven betalen gemiddeld 38 procent meer lokale belastingen dan concurrenten in Vlaams-Brabant. Dat blijkt uit een analyse van de Brusselse ondernemersorganisaties Beci, Agoria en Comeos. Als Brussel daar niets aan verandert, zullen steeds meer bedrijven het gewest verlaten, klinkt het bij de werkgevers. (+ ICI)

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